Dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, il a déclaré : « A l’époque de Saddam, les chiites n'étaient pas autorisés à célébrer Arba’in. Les Européens n'étaient donc pas au courant de ce phénomène avant l'invasion de l'Irak par les États-Unis. »
Mauriello a indiqué : « La nouvelle de la cérémonie d'Arba’in a été progressivement reflétée dans les médias européens qui pensent que seuls les chiites irakiens qui ont obtenu la liberté de religion après Saddam, y participent. Peu d'entre eux savent que d'autres nationalités sont également présentes et que beaucoup de pèlerins ne sont pas irakiens. La marche d’Arba’in est un événement culturel important et coloré. Les chrétiens, en particulier au cours des siècles passés, ont souvent pratiqué le pèlerinage en groupe. »
« Il s'agit donc, a-t-il ajouté, d'un phénomène familier pour les chrétiens européens. Bien entendu, le nombre de pèlerins à Arba’in n’est pas comparable celui des pèlerinages des autres religions et je suis émerveillé par le grand nombre de pèlerins qui participent à cet événement. Nous organisons depuis deux ans, une conférence internationale sur Arba’in en Iran et en Irak, et dans l'avenir, nous devrions organiser de telles conférences en Europe dans les universités, afin de sensibiliser les Européens à ce phénomène. »
L’islamologue italien a souligné : « A Arba’in, vous abandonnez toutes les affaires quotidiennes telles, le travail et les questions matérielles, et vous consacrez toute votre vie à la religion, à la spiritualité et à l’humanité. Ces concepts sont également présents dans la culture chrétienne et les chrétiens peuvent très bien comprendre. Nous constatons aujourd’hui que même les chrétiens participent à cette marche et je crois qu’Arba’in peut devenir un événement international dans l’avenir ».