Coopération avec les universités occidentales, futur programme de l’université internationale des Ahl al-Bayt (AS)
Téhéran(IQNA)-Le président de l'Université internationale des Ahl al-Bayt (AS), se référant aux projets futurs de cette université, a déclaré : « Nous envisageons un protocole d'accord, scientifique et exécutif, avec les universités non islamiques et les universités islamiques. »
L'Université internationale des Ahl al-Bayt (AS) est une institution affiliée à l'Assemblée mondiale des Ahl al-Bayt (AS) dont le siège est à Téhéran, qui a été créée en 1999 pour former des étudiants étrangers et des adeptes des Ahl al-Bayt (AS), au niveau de maîtrise et de doctorat.
Cet organisme a été créé afin d'atteindre les objectifs fixés par le Guide suprême de la révolution, à l'Assemblée mondiale des Ahl al-Bayt (AS), lors de la réunion du 15 septembre 2011, pour répondre aux besoins scientifiques des êtres humains et des musulmans, et a été promu au rang d'Université internationale des Ahl al-Bayt (AS) lors de la 744ème session du 19/01/2014.
Pour en savoir plus sur les activités de l'Université internationale des Ahl al-Bayt (AS), nous nous sommes entretenus avec l’Hodjat ol-islam Sa’id Jazari Mamoui, président de l'université, qui a déclaré : « Sa mission est de proposer un enseignement supérieur aux étudiants musulmans, dans les domaines techniques et d'ingénierie, des sciences humaines et médicales. La fixation des objectifs et le lancement de l'université entrent dans le cadre de la diplomatie scientifique et culturelle qui nous l'espérons, réussira.
Jusqu'à présent, nous avons travaillé avec certains établissements d'enseignement supérieur et des universités, pour attirer des étudiants et des professeurs, mais nous envisageons différentes stratégies dans le but de transformer ces modèles de communication dans l'avenir, sans nous limiter aux milieux chiites, car de nombreux sunnites ont beaucoup d’amour et de respect pour les Ahl-al Bayt (as). Notre objectif n'est pas simplement la théologie ou la présentation de principes religieux spécifiques, mais un enseignement dans les sciences humaines, l'ingénierie, les sciences fondamentales et la médecine.
Le 20ème siècle était le siècle de la diplomatie scientifique. Nous assistons actuellement à une concurrence entre les pays, dans le domaine scientifique. L'Iran, avec sa civilisation vieille de 5 000 ans et son expérience dans la production de science et de civilisation, occupe une place de premier plan dans le monde. Dans de nombreuses encyclopédies de renommée mondiale, l'Iran est mentionné comme un pays avec une civilisation brillante qui a eu un rôle important au niveau international, et devrait avoir ce rôle encore aujourd'hui.
La tenue de conférences et d’ateliers scientifiques conjoints sera un des programmes les plus importants de l’université, qui démarrera bientôt. De plus, nous ne limiterons pas la vision de l'université à une vision purement culturelle et idéologique, mais nous essayerons d'avoir une vision globale du corps universitaire.
Nous devons communiquer avec les grandes universités d'Orient et d'Occident, et du monde islamique, avec Al-Zaytouna en Tunisie, Al-Azhar en Égypte, et Al-Bayt en Jordanie, et en même temps, tenir compte des universités occidentales dans le domaine de la recherche et du système moderne d’enseignement. Le système de l'Université internationale des Ahl al-Bayt (AS) est différent de celui d’Al-Mustafa (psl) qui se concentre sur les sciences humaines et islamiques.
Al-Azhar a pu se connecter plus rapidement au niveau international comme en témoignent l'arrivée des professeurs d'Al-Azhar et les échange entre l'Université Al-Azhar et les universités occidentales, à la fin du 19ème siècle. Le point culminant de ce mouvement remonte à la classe des étudiants de Louis Massignon, comme Abd al-Rahman Badawi et Abd al-Halim Mahmoud, devenu président d'Al-Azhar, lorsque les commentaires coraniques ont été publiés dans les universités françaises, au début du 20ème siècle avec une nouvelle approche.
En 1910, un éminent érudit et professeur musulman d'Al-Azhar est allé en France pour étudier et y a rédigé un commentaire du Coran. Après la révolution, les sanctions et les divergences de vues internationales ont rendu l'arène difficile pour l'Iran.
Maintenant, l'idée que nous devons coopérer avec les principales universités du monde islamique, et qu'une diplomatie scientifique est nécessaire pour notre pays, a été activée. Nous devons utiliser les expériences et diagnostiquer les problèmes qui existent dans ce domaine. Aujourd'hui, l'Iran est scientifiquement classé parmi les leaders mondiaux.
J'ai vu beaucoup de professeurs iraniens très brillants dans les universités en Occident, et cela montre que l'Iran a une bonne base scientifique. À l'Université des Ahl al-Bayt (AS), notre approche consiste à aplanir un chemin que nous avons pris avec retard. Certains accords ont été signées et d'autres sont en cours de rédaction, dans ces domaines ».
