Webinaire sur « La place du Coran et de la récitation coranique dans les pays africains »
Un webinaire sur « La place du Coran et de la récitation coranique dans les pays africains » a été organisé en arabe, par l'Agence iranienne de presse coranique (IQNA), en coopération avec la Direction générale de coopération scientifique et académique de l'Organisation de la culture et des relations islamiques, les services culturels iranien en Algérie, et des penseurs iraniens et algériens.
Participaient à cette rencontre virtuelle, le Dr Noureddine Abu al-Haya, penseur coranique et commentateur algérien, Seyed Jalal Mir Aghaei, conseiller culturel iranien en Algérie, Seyed Hassan Esmati, expert en affaires coraniques de l'Organisation de la culture et des relations islamiques et ancien conseiller culturel iranien en Tunisie et au Sénégal, et Yousef Moshria, président de l'Union des oulémas et des imams des pays d'Afrique du Sahara.
Noureddine Abu Lahya, a déclaré qu’il était en train d'écrire une interprétation rationnelle et moderne du Coran en plus de 30 volumes, et a ajouté : « Malgré le grand intérêt de la communauté algérienne pour le Coran, le niveau des études universitaires sur le Coran, des centres coraniques, des médias coraniques et de l’enseignement coraniques en Algérie, n'est pas comparable au niveau de ces activités dans la République islamique d'Iran. Les recherches en sciences coraniques, même au niveau du doctorat, manquent de profondeur et de diversité. La plupart des programmes gouvernementaux sont consacrés à la formation des imams des mosquées, qui enseignent la mémorisation et la récitation du Coran de manière limitée ».
Yousef Mushrieh, a remercié l'Agence iranienne de presse coranique pour l'organisation du webinaire, et a déclaré : « 16000 écoles coraniques se consacrent à l'enseignement, à la mémorisation et à la récitation du Saint Coran, et c'est une tradition que nous voyons dans tous les pays islamiques. Les écoles coraniques ont également joué un rôle important dans la préservation de l'identité religieuse de l'Algérie et la lutte contre le colonialisme. Nous avons une semaine du Coran en Algérie, qui coïncide avec l'anniversaire du Prophète de l'Islam (as) au mois de Rabi al-Awal, et une compétition internationale annuelle de mémorisation du Coran, de récitation et d'interprétation. Les écoles coraniques en Algérie, sont fermées depuis deux ans, en raison de l'épidémie de Covid, et dans cette situation, l'utilisation de nouvelles technologies et de plateformes d'éducation virtuelle pour l'enseignement du Tajweed et de la récitation du Coran est devenue courante ».
Le Dr Seyed Hassan Esmati, expert en affaires coraniques et ancien conseiller culturel iranien en Tunisie et au Sénégal, a également remercié l'Agence de presse IQNA, et a déclaré : « Nous avons peu de connaissances, en particulier dans le domaine des courants intellectuels et coraniques, historiques et contemporains, en Afrique, et ce manque de connaissances doit être traité d'une manière ou d'une autre. La position du Coran sur ce continent est historiquement très importante, et cela devrait faire l'objet de recherches universitaires. D'un autre côté, je dois dire à mes chers frères de ces pays que vous avez un grand héritage de mémorisation et de publication du Coran, et que nous en Iran, nous avons un héritage similaire et commun avec vous dans ce domaine. L'Organisation de la culture et des relations islamiques a offert la possibilité de communiquer entre des spécialistes et des experts coraniques d'Iran et du continent africain, dans le domaine des sciences coraniques et des diverses lectures coraniques. J’ai rédigé ma thèse de doctorat sur le rôle des courants contemporains dans la compréhension du Coran en Tunisie, en raison du manque d'ouvrages écrits dans ce domaine en persan. Selon les recherches menées en Tunisie, plusieurs courants importants peuvent être identifiés pour la compréhension et l'interprétation du Coran. Le premier courant doit être considéré comme le courant traditionnel dans la compréhension du Coran, dont la figure principale est le cheikh Muhammad Tahir ibn Ashour, auteur du commentaire "Al-Tanwir", un commentaire complet qui compile diverses interprétations du Coran. D'autre part, il existe un autre courant important en Tunisie, qui cherche une compréhension moderne du Coran. Cette thèse traite en détail ces deux courants ».
Seyed Jalal Mir Aghaei, conseiller culturel de la République islamique d'Iran en Algérie, a déclaré : « Le Coran est devenu une base pour le développement de diverses sciences, le lexique, l'interprétation, la rhétorique, les beaux-arts, la calligraphie et la dorure, et la production de films et de séries. Le Coran est considéré comme la leçon principale dans les écoles algériennes, et apprendre à le réciter et à le comprendre est l'une des principales conditions de l'imamat dans les mosquées. Les œuvres de sciences coraniques, parmi lesquelles on peut citer le commentaire du grand penseur Noureddine Abu al-Haya, utilise à la fois un style narratif attrayant et en même temps, une perspective technique nouvelle qui semble très intéressante. Je tiens à remercier l’Agence Iqna pour ses efforts et les autres professeurs, pour leur contribution à ce webinaire ».
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