Le dossier de l'imam Musa Sadr toujours à l'agenda
Hossein Amir-Abdollahian a fait cette remarque dans un post sur son compte Instagram mercredi, qui a coïncidé avec le 44e anniversaire de la disparition du haut religieux chiite en Libye.
« Quarante-quatre ans se sont écoulés depuis l'enlèvement de l'imam Musa al-Sadr et de ses compagnons… Un érudit novateur et vivant qui a insufflé une nouvelle vie dans le corps de la nation islamique et des communautés musulmanes et chrétiennes du Liban avec son esprit messianique. Il était vraiment le héraut de l'unité et de l'identité pour les musulmans et un prédicateur de la coexistence et du respect mutuel entre les adeptes des religions et des sectes politiques », a déclaré Amir-Abdollahian.
"L'Imam Musa al-Sadr n'est pas parmi nous depuis 44 ans, mais son esprit de pionnier et sa détermination dans la lutte contre le régime sioniste ainsi que l'ignorance et l'inconscience restent le grand objectif de la Oummah islamique", a-t-il ajouté.
"Le cas de la disparition de l'imam Musa al-Sadr est toujours l'un des problèmes importants … suivi par les efforts continus de la République islamique d'Iran et de l'appareil diplomatique de l'Iran et du Liban jusqu'à ce qu'une conclusion soit atteinte et que la vérité soit démasquée ," a-t-il ajouté.
L'imam Musa al-Sadr était un religieux chiite très vénéré d'origine iranienne, qui a fondé le mouvement libanais Amal (Espoir) en 1974. Il est venu au Liban en 1959 pour travailler pour les droits des musulmans chiites dans la ville portuaire de Tyr, située à environ 80 kilomètres (50 miles) au sud de Beyrouth.
