Tout en prenant une position ferme, il faut montrer au monde la morale et la tolérance de l’islam
L'Agence internationale de presse coranique(IQNA) a organisé mardi un séminaire en ligne intitulé "Livre bien-aimé" avec la participation de personnalités universitaires de différents pays.
Cheikh Ali al-Qaradaghi, secrétaire général de l'Union internationale des savants musulmans (IUMS) du Qatar, a été le premier orateur de l'événement.
Il a dit que ces dernières années, il y a eu de nombreux incidents de profanation des saintetés islamiques, ajoutant : " Auparavant, nous avons été témoins d'insultes envers le Saint Prophète (PSL) à maintes reprises et maintenant le Saint Coran est insulté en Suède et au Danemark. "
Le secrétaire général de l’IUMS a souligné : "La communauté musulmane comprend de nombreux pays et gouvernements, s'ils adoptaient une position unanime et définitive contre la profanation du Coran, les ennemis n'oseraient plus souiller les sacro-saints du monde islamique. "
Hassan al-Laqis, président de l'Université islamique du Liban, a pour sa part souligné : "Nous devons rester unis et solidaires face à ceux qui s'opposent au Coran, et montrer au monde l'éthique et la tolérance de l'islam. "
Il a ajouté : " Pour faire face à l'hostilité envers le Coran, nous avons besoin des efforts juridiques des intellectuels et des élites de la communauté islamique mondiale. Ils doivent réexaminer les lois internationales et les droits de l'homme, et souligner que toute offense aux valeurs humaines est condamnée par ces lois. "
Le professeur Muhammad Azmi Abdul Hamid de Malaisie, lors de son intervention lors de ce webinaire international, a soulevé la question de la perception de l'islam par les pays occidentaux. Il a déclaré : "En ce qui concerne la question de savoir quelles mesures économiques peuvent être prises pour faire face à ce problème, je pense qu'il est très important pour nous de comprendre que la perception de l'islam en Europe est souvent entachée de préjugés. D'autre part, la façon dont l'islam est présenté dans les médias occidentaux joue un rôle dans cette mauvaise perception."
Mohammad Vaezi, doyen de la Faculté de théologie et de sciences islamiques de l'Université de Téhéran, a également participé à ce webinaire et a souligné, lors de son discours, les contradictions de certaines organisations internationales dans leurs discours et leurs actions. Il a déclaré : "Dans l'histoire de l'humanité, il y a rarement eu autant de termes inversés courants et officiels. Après la Seconde Guerre mondiale, des organisations prétendument internationales ont été créées au nom du respect des opinions des nations, des organisations et des institutions ont été créées au nom du peuple, de la liberté et de la démocratie."
Vaezi a ajouté : "L'avenir n'est pas un monde d'insultes, de manque de respect et de profanation. L'avenir est un monde de respect mutuel envers les religions et les peuples, un monde de dignité humaine, de valeurs spirituelles, d'amitié, d'amour, de pureté, d'intimité et de vie pacifique des peuples et des religions. L'avenir réalise les versets du Coran. L'avenir du monde est l'interprétation du cœur du Coran, la sourate Ya-Sin, qui met l'accent sur les trois principes de la foi : le monothéisme, la prophétie et la vie après la mort, et le considère comme la vérité de l'appel des prophètes."
Mohammad Ruslan bin Mohammad Noor, chef du département d'histoire et de civilisation islamique de l'Université de Malaisie, a également participé à ce webinaire et a commencé son discours en exprimant sa gratitude aux organisateurs de ce programme. Il a cité le verset 9 de la sourate Al-Hijr, qui dit : "Nous avons fait descendre le Coran et Nous en sommes les gardiens." Il a déclaré : "Certes, Allah a promis de protéger le Coran Lui-même ; ce livre saint a été préservé tel qu'il a été révélé au cours des 1400 dernières années, et brûler ou profaner le Coran n'affecte en rien sa sainteté et sa position, et ne l'affectera jamais."
