Selon lui : « Les orientalistes divisent le monde en deux parties, l’Est et l’Ouest, et considèrent que l’Orient a une culture fondée sur certains textes, et est incapable d’établir un gouvernement démocratique.
Ces penseurs ignorent l'influence des sources islamiques sur la pensée politique occidentale et que Jean-Jacques Rousseau a trouvé l'idée du contrat social dans le concept islamique d'allégeance.
Lorsque les musulmans vivaient à l'époque florissante de leur civilisation, ils ont fait preuve d'une grande créativité dans la publication d'ouvrages scientifiques et de recherches dans divers domaines. Par exemple, on peut se référer au livre «آراء اهل مدینه فاضله » (Ara' ahl al-madina al-fadila) de Farabi, qui constitue l'un des sommets de la théorisation dans le domaine politique et social.
Les orientalistes ont accordé moins d’attention aux aspects de la pensée politique et de la vie sociale des musulmans, et malheureusement, cette approche s’est répandue parmi les penseurs musulmans et leurs travaux en sciences sociales et politiques ».