Montée de l’islamophobie en Europe après la guerre de Gaza
Selon elle, gérer les données et être pleinement conscient des dimensions de la haine vis-à-vis des musulmans, constituent un grand défi en Europe où les citoyens musulmans doivent pouvoir faire confiance aux forces de l’ordre.
Lallis a souligné la nécessité de créer un réseau entre les pays de l'UE, pour collecter des données sur ces incidents, et partager de bons modèles pour les combattre, et a déclaré : « la moindre accusation d'antisémitisme pour n'importe qui en Europe, peut signifier la perte de son emploi et de son statut social, tandis que les déclarations anti-islamiques sont devenues monnaie courante parmi les politiciens européens de droite, sous prétexte de défendre la liberté d'expression. Il y a eu cependant des améliorations dans les relations avec l'ensemble de la communauté musulmane et une coopération accrue entre les pays de l'Union européenne pour un soutien adéquat et l'élimination des discriminations. La résolution-cadre de l'Union européenne de 2008, sur la lutte contre le racisme et la xénophobie, donne aux États membres le pouvoir de poursuivre les affaires liées à ces questions.
Du point de vue de l'Union européenne, il n'y a pas de différence entre les formes de racisme et de discrimination, et l'antisémitisme et la haine des musulmans ont été considérés ensemble, dans le cadre du plan d'action de la Commission de l'Union européenne contre le racisme de 2020 à 2025 ».
